Les grands projets

La Municipalité élue en mars 2020 porte à travers son programme politique, plusieurs projets dont les objectifs sont d’offrir un meilleur cadre de vie aux habitants et des services publics de qualité. La transition énergétique et le développement de la démocratie locale sont également deux grands enjeux que ces projets poursuivent.

Publié le – Mis à jour le

La Ville a lancé plusieurs chantiers afin de réduire son empreinte carbone mais également la facture énergétique. Des actions qui auraient dû être menées depuis longtemps et qui tombent à point nommé avec la hausse des coûts de l’énergie vécue depuis deux ans.

Le nouveau marché de chauffage lancé en 2022 a permis de mettre en place dans les bâtiments municipaux des outils de suivi et de pilotage à distance. Grâce à ce dispositif, la programmation des chaufferies est optimisée en fonction des températures et des plannings d’activités. Cela permet de réduire d’au moins 10% la consommation.

Les travaux autour de ce nouveau marché ont également permis de mettre en avant la vétusté et la dangerosité des chaudières dans six de nos bâtiments en procédant à leur remplacement par des modèles récents moins consommateurs en énergie.

Le plan global de rénovation de nos bâtiments a commencé avec le changement des fenêtres et la mise en place d’un faux-plafond isolé au sein de l’espace SolACiTé, des études thermiques plus précises ont été réalisées permettant de préciser nos scénarios de travaux dont la mise en œuvre est prévue prochainement. De même pour le changement des fenêtres de l’hôtel de Ville qui est réalisé. Le plan de passage en LEDs de l’ensemble des luminaires des bâtiments municipaux a été finalisé en 2024.

À plus long terme, les études et définition de programme se poursuivent pour l’extension et la rénovation de l’école Lamartine, la reconstruction du groupe scolaire Pasteur Curie et la réhabilitation de l’ancienne école Louise de Bettignies, rue d’Artois.

La déclaration de la ville en urgences écologiques a été le point de départ de politiques volontaristes reposant sur l’action conjointe des élus, services et habitants qui ont pour but d’accompagner la transition écologique de la commune. La ville a souhaité procéder à une rénovation de ses installations d’éclairage public.

Le chantier de rénovation du réseau d’éclairage public est un programme ambitieux visant en l’amélioration des installations autour de 4 objectifs tels que l’optimisation technique du parc, la réduction des consommations, la réduction des nuisances lumineuses pour les habitations et la biodiversité ou encore la diminution des coûts d’exploitation.

Le pré diagnostic établi par le CEREMA avait révélé un parc de luminaires vétuste. 2 points lumineux sur 3 ont été installés avant 2009 souvent dotés de lampes à forte puissance provoquant des coûts importants d’exploitation. Le marché public prévoyant cette rénovation a débuté au 1er janvier 2024. Le chantier s’élève à 1,39 million d’€ TTC en partie subventionné par la Métropole européenne de Lille à hauteur de 20,34% soit 235 000 €.

La modernisation des installations techniques d’éclairage public permet, conformément aux objectifs définis par la municipalité :

  • De reconstruire en LEDS plus de 1300 luminaires, de rénover 11 armoires électriques et plus de 10 000 m linéaires de réseaux ;
  • De rallumer les étoiles en réduisant la pollution lumineuse et ainsi préserver la biodiversité grâce à une application des recommandations de l’Association Nationale de Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne) via son label “Villes et Villages étoilés” (couleur de lumières adaptée, puissance modérée et ajustée en fonction du moment de la nuit) ;
  • Optimiser les coûts de fonctionnement par la baisse des consommations énergétiques grâce à l’adaptation de la puissance des luminaires ou encore la réduction des opérations de maintenance corrective grâce à une gestion informatisée ;
  • Des ambiances lumineuses adaptées aux besoins des habitants avec des points lumineux reprogrammables dans les secteurs à événements festifs ou culturels ponctuels (détecteurs de présence sur parking et ruelles piétonnes, sécurisation de 38 passages piétons aux abords des écoles).

En chiffres

  • 1,1 million

    investi pour le chantier de rénovation

  • 1973

    points lumineux sur la commune

  • 90%

    d’économie d’énergie viséeaprès le remplacement du matériel existant soit 200 000€/an

Validé lors du conseil municipal du 13 octobre 2022, deux nouvelles écoles modulaires a vu le jour sur le site du jardin Sévigné le temps des réparations des écoles Daudet et Bettignies. Pour la petite histoire, le jardin Sévigné était initialement une école fermée en 2010 et rasée en 2014.

Les travaux ont débuté en janvier 2022 et les modulaires sont arrivés en mars de la même année. Pour ne pas perturber l’année scolaire des élèves, l’arrivée dans les nouveaux locaux s’est faite à la rentrée 2023.

L’espace a retrouvé sa vocation initiale suite aux déboires d’une autre école, Daudet, dont une partie du préau s’est effondrée en octobre 2020. Les démarches administratives et d’expertise traînent et actuellement, aucune réparation n’a pu être programmée malgré la volonté de la municipalité de les engager.

Or, les bâtiments modulaires provisoires installés pour accueillir les enfants n’étaient plus utilisables dans la durée. Ils n’étaient pas adaptés aux classes, ni aux maternelles de 3 à 6 ans. La prise en charge par les assurances arrivait également à son terme.

L’idée d’une réinstallation temporaire et plus qualitative a fait son chemin, en forme de groupe scolaire incluant l’école Bettignies qui se trouve trop petite avec des peintures et des sols qui fatiguent. Il ne fallait pas attendre qu’un problème ne survienne pour agir. Cela permet aussi de ne pas séparer les fratries qui se suivent souvent au sein des deux écoles.

L’installation verra donc apparaître quatorze classes plus confortables et durables, de sanitaires, d’un restaurant et d’une salle d’arts plastiques notamment. Cette délocalisation permettra d’effectuer les travaux de réparation et rénovation du groupe scolaire initial.

Ce projet a représenté un investissement de 4 millions d’euros assumé par la collectivité qui continue d’investir pour la jeunesse.

  • Limiter la vitesse de circulation en ville

La vitesse a un effet important sur le risque d’accident et leur gravité. L’enjeu est environnemental mais aussi de sécurité. à titre d’exemple, 27,5m sont nécessaires pour s’arrêter à 50km/h contre 13,5m à 30km/h soit une distance de moitié plus courte.

La limitation permet également de réduire les risques en cas de choc avec un piéton. La généralisation du 30km/h a été progressive en ville. Le quartier Sainte-Marguerite est le dernier à avoir connu connaître cette évolution courant 2024.

  • Sécuriser les rues

Pour apaiser nos rues, il faut aussi les transformer, c’est pourquoi la Municipalité a travaillé sur un programme de rénovation et sécurisation des rues et places de la commune qui a été intégré aux plans pluriannuels d’investissement de la Métropole européenne de Lille qui promeut les aménagements nécessaires. Le passage de certaines rues en sens unique est porté par la Municipalité.

Cette mesure permet, en plus de sécuriser les circulations, de libérer une partie de la chaussée pour matérialiser de nouvelles bandes cyclables, de nouveaux stationnements ou des îlots de végétation.

Plusieurs secteurs ont été ciblés en réflexion avec les riverains lors des projets de réaménagements portés par la MeL. Les rues de Tchad/Koufra, des Violettes, des Capucines, J.B Clément, Hoche ou de la Résistance ont déjà adopté ce changement.

  • Favoriser l’usage du vélo

Se déplacer à vélo est un atout pour faire baisser nos émissions de CO2. Favoriser les déplacements cyclables nécessite de développer les infrastructures et possibilités dans une ville trop souvent pensée pour l’usage de la voiture individuelle.

Depuis 2020, 100 nouveaux arceaux ont été installés en ville. Ces emplacements ont été choisis suite au travail mené de concert avec le groupe de travail citoyen dédié aux mobilités douces, ce qui permet d’identifier et faire remonter les besoins des habitant.e.s.

En complément, des projets d’abris étaient à l’étude puisque tous les logements faches-thumesnilois ne permettent pas le stationnement sécurisé de son vélo. Deux premiers abris ont vu le jour aux abords des écoles Pascal/Kléber et George Sand. Un premier Box sécurisé par digicode est apparu place Victor Hugo au printemps 2022. Ces trois aménagements représentent un investissement total de 30 000€.

Il est par ailleurs possible de proposer de nouveaux aménagements sur la boîte à idées de la plateforme citoyenne jeparticipe.ville-fachesthumesnil.fr

  • Développement du V’Lille en ville

Trop longtemps dépourvue de stations, la Ville a enfin accueilli ses deux premières stations V’Lille en septembre 2022. Ce qui a souvent été présenté comme impossible s’est concrétisé sous l’impulsion de la Municipalité.

Les deux premières stations se situent rues Carnot et Salengro. Ce nombre reste, certes, insuffisant. De nouvelles demandes sont en cours auprès de la Métropole européenne de Lille pour proposer de nouvelles installations aux habitants.

La Municipalité programme diverses plantations en ville depuis mars 2021 en partenariat avec les écoles et les habitants. La première micro-forêt a vu le jour au parc Jean Jaurès où 1500 arbres furent plantés. Depuis, de nouvelles micro-forêts sont apparues dans les jardins de la médiathèque, au complexe sportif Merchier ou encore rue Kléber. Ce sont en tout 7 micro-forêts qui sont présentes sur notre ville à présent. De nouvelles plantations sont prévues chaque année. Ces dernières ont de multiples bienfaits. Elles sont à la fois des refuges pour la biodiversité, îlots de fraîcheur, alliées contre la pollution de l’air.

Par ailleurs, la Ville s’est inscrite dans le dispositif de végétalisation des façades des particuliers porté par la Métropole européenne de Lille. Il s’agit concrètement d’offrir une aide technique gratuite en aménageant la ou les fosses nécessaires à la plantation au pied des habitations des citoyen.ne.s qui, après en avoir fait la demande, seront sélectionnés. Charge à eux, ensuite, de gérer la plantation et la croissance des plantes.

En plus des façades végétalisées, la Ville a souhaité aller plus loin en votant le 15 décembre 2022 le dispositif “Jardinons nos rues”. Ce permis de végétaliser permet à chacun.e de jardiner dans l’espace public seul, avec un groupe d’ami.e.s ou ses voisins. Il est également possible de profiter de ce dispositif pour une association ou un commerçant. Si vous souhaitez jardiner dans votre rue ou en bas de votre immeuble, la commune peut mettre gratuitement à disposition une partie du domaine public. Si cet espace n’existe pas, la Ville peut, le cas échéant, créer un espace cultivable en pied d’immeuble ou mettre en place un contenant de type jardinière. La végétalisation en terre est recommandée. Toutefois, certaines rues dont la chaussée est en bon état ne pourront accueillir que des contenants. Vous pouvez bénéficier de conseils techniques de la part des équipes de la Ville afin de réaliser un entretien régulier et respectueux de l’environnement.

Pour finir et dans un souci de ramener de la nature en ville, la Municipalité a décidé d’enherber les allées couvertes de schiste du cimetière. Le projet d’engazonnement a pu se concrétiser au mois de novembre 2023. Seules les voies principales resteront en graviers afin de permettre la circulation des véhicules.

Depuis 2012, la ville, sous l’égide de l’ancienne majorité, la MEL et Vilogia ont projeté d’aménager la friche Jappe-Geslot. 480 logements sont prévus sur le site. Depuis sa prise de fonction au printemps 2020, la nouvelle municipalité s’était engagée à revoir ce projet. Le moratoire de 2020 a permis une remise à plat du projet initialement prévu. Ce dernier a permis des échanges avec l’aménageur Vilogia afin de comprendre le projet antérieur prévu sur le site, organiser de nouvelles réunions avec les riverains afin de proposer de nouveaux aménagements (hauteur des constructions, espaces verts, de stationnement ou vélo, etc…)

Qu’est-ce que ce projet ?

Initié par l’ancienne équipe municipale à partir de 2012, le projet de construction Jappe-Geslot est un projet de construction et aménagement d’un écoquartier visant à requalifier qui prévoit la construction de 480 logements (plan contractualisé qui ne peut être revu). En mai 2020, lors de la prise de fonction de la nouvelle équipe, le projet d’aménagement était consolidé, les terrains vendus, les études d’impacts réalisées, l’aménageur choisi (Vilogia).

Considérant ce projet comme “pas assez ambitieux” au niveau écologique et social, l’équipe municipale a décidé, comme promis lors de l’élection municipale, d’imposer un moratoire afin de rediscuter et redéfinir le projet avec les marges de manœuvres dont pouvaient disposer la municipalité.

Un moratoire pour une remise à plat du projet

Un moratoire d’un an a donc été décidé le 23 mai 2020. Des désagréments pour les riverains étaient notamment pointés comme la hauteur des bâtiments à construire en frontière des habitations existantes, les performances énergétiques de ces mêmes logements, un nombre de stationnements visiteurs insuffisants (23 places initialement pour l’ensemble du quartier), la cyclabilité ou encore la place de la nature.

Des avancées importantes

Les associations de riverains émettaient des réserves quant à l’intégration des futurs bâtiments au paysage et aux habitations autour. De potentielles nuisances étaient pointées dans le projet initial avec des constructions à plusieurs niveaux (4 niveaux) en bordures de plusieurs secteurs comme la rue de la Jappe, Racine et La Fontaine. La municipalité a obtenu un abaissement et retrait de ces mêmes constructions.

Les stationnements vont être augmentés de manière significative. Les places visiteurs étaient insuffisantes et cela risquait d’engorger les rues environnantes. 553 places de stationnement privées (469) et publiques (70) sont prévues sur le futur écoquartier. De plus, un accord avec la MEL a été trouvé pour une restructuration complète de la rue de la Jappe (élargissement, piste cyclable, stationnement public, bande paysagère)

Enfin, la part du logement social était insuffisante et ne permettait pas de répondre à l’obligation légale d’un minimum de logements de ce type. Les constructions seront composées de 40% de logements sociaux passifs (habitat dont la consommation énergétique sera compensée par les apports solaires) après la concertation engagée. L’objectif est également de rechercher et d’atteindre des niveaux de performance nettement supérieure aux normes en vigueur au début des réflexions du projet.

La cyclabilité du projet était un point noir. Les voies dédiées aux mobilités douces seront isolées et balisées afin de renforcer la sécurité des cyclistes et assurer une meilleure connexion à l’existant.

Un réseau de chaleur urbain a également été obtenu et sera intégré au quartier.

Un travail de fourmis a été réalisé par la municipalité et les agents de la ville pour faire bouger la Métropole européenne de Lille et l’aménageur Vilogia. Le projet avance et les retours sont positifs.

Le projet est entré dans sa phase opérationnelle à l’été 2022. Le futur quartier prendra le nom de «Quartier de la Révolution française ». Un souhait de la municipalité puisqu’aucun lieu ou espace communal ne commémore cet événement majeur de l’Histoire de France … un vide qui sera à présent comblé.

Vilogia permet de suivre en direct l’actualité des travaux grâce à un site dédié : https://www.vilogia.fr/amenageur/quartier-de-la-revolution-francaise